- enculé
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1 ♦ N. m. Homosexuel passif.2 ♦ T. d'injure Espèce d'enculé ! ⇒ enfoiré, pédé. « Ce petit enculé, dit Alexandre, je lui aurais volontiers botté les fesses » (R. Merle).enculén. m. Grossier Injure de mépris (s'adressant à un homme).⇒ENCULÉ, subst. masc.TrivialA.— [Dans le domaine des rapports sexuels] Pédéraste passif. On appelait « l'enc... » Donghe qui aimait bien les hommes (VAN DER MEERSCH, Invas. 14, 1937, p. 365).B.— [Sans préjuger des mœurs sexuelles] Injure adressée à une personne considérée comme méprisable, sotte, dénuée de courage. Espèce d'enculé; traiter qqn d'enculé. Ils m'horripilaient tous à la fin ces ratés, ces enculés, ces sous-hommes (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 234) :• ... une note officielle (...) nous avertissait sur le mode solennel que la Kommandantur ne tolérerait pas plus longtemps nos apostrophes, et que « les expressions chleuh, vautour, con, cocu et enculé seraient désormais considérées comme injurieuses et punies comme telles ».AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, p. 329.Rem. Dans un souci de bienséance le mot est qqf. écrit enc...Fréq. abs. littér. :15.enculé [ɑ̃kyle] n. m.ÉTYM. Mil. XIXe; p. p. de enculer.❖♦ Vulgaire (souvent en appellatif).1 Homosexuel passif.1 (…) pédé fous le camp enculé (…)Tony Duvert, Paysage de fantaisie, p. 108.2 T. d'injure à l'adresse d'un homme (sans préjuger de ses mœurs sexuelles). || Cet enculé de X. || Quel enculé !2 Ce petit enculé, dit Alexandre, je lui aurais volontiers botté les fesses.— Ce salaud de petit planqué, dit Maillat.Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, p. 65 (1949).3 Dès qu'il était au volant, il ne se connaissait plus et traitait chaque piéton, pour le moins, d'enculé.Roger Ikor, les Fils d'Avrom, Les eaux mêlées, p. 466.
Encyclopédie Universelle. 2012.